Je suis quelqu’un de très passionné par le dessin, j’avais donc entamé à mes 17 ans des études supérieures en art. J’avais réussis ma première année mais échouer deux fois d’affiler ma deuxième. Toujours dans la même école, j’avais changé d’option en «création jeu vidéo ». Malheureusement ce fut le même résultat qu’en option art… Je suis donc parti de cette école et entamé à contre cœur des études d’ingénieurs pour pouvoir faire plaisir à mes parents. En échouant aux études, j’avais perdu confiance en mes capacités de dessinateur en pensant que ce n’était pas fait pour moi malgré l’énorme intérêt que je porte à cette pratique. J’avais donc mis une croix sur mon avenir d’artiste en tant que dessinateur. Pendant mes études d’ingénieur je parcourrais plusieurs pages d’artistes sur les réseaux sociaux. Cela m’intriguais et me redonnais gouts au dessin. J’avais donc créé ma propre page pour partager mes propres œuvres. Chaque jour, sur ma page, je recevais des compliments sur mes dessins, des encouragements pour que je continue et j’ai rencontré plusieurs artistes grâce à cela et qui sont aujourd’hui devenues mes amis. Ils m’ont beaucoup conseillés et sont tout comme moi très autodidacte, pour eux l’école n’est pas forcément le seul chemin à entreprendre surtout dans ce milieu. La création de ma page m’a fait reprendre confiance en mes capacités artistiques et aussi le fait de rencontrer d’autres personnes dans ce milieu-là, m’ont fait prendre conscience que l’école n’est pas le seul chemin pour y arriver mais qu’il peut avoir plusieurs alternatives et que je ne dois pas baser mon futur professionnel en fonction des envies de mes parents. J’ai donc fini par arrêté mes études d’ingénieur et me consacre entièrement sur le dessin dans la création de mon propre book. La création de ma page m’a fait prendre conscience que j’avais des capacités et que je dois me lancer dans ce domaine car c’est ce que j’aime.

IMPOSSIBLE Je m’appelle Christian. J’ai souffert pendant 18 ans de crises d’angoisses et de troubles d’anxiété. Traverser la rue était pour moi une véritable épreuve. J’ai tenté de me soigner en me faisant aider par des psychiatres et des psychologues sans véritable succès. Mon état ne s’améliorait pas et cela me déprimait au plus haut point. Je passais mon temps à chercher des solutions sur le net. DÉCLIC Il y a 2 ans, je fais une attaque d’angoisse particulièrement violente et j’entrevois ma propre mort… Je me demande si le combat vaut la peine d’être mené tant mon désespoir est grand à ce moment. Mais je décide de ne pas baisser les bras, et de m’orienter vers une autre forme de thérapie.  CHALLENGE Je découvre alors les enseignements d’Eckart Tolle.  J’achète son livre « le pouvoir du moment présent » qui me fait énormément de bien. Grâce à cet ouvrage, j’ai pu comprendre l’importance du travail sur soi, identifier l’origine de mes peurs et petit à petit les apprivoiser. PRISE DE CONSCIENCE Un jour, je me promène en extérieur et constate que je peux gérer mes peurs. Je découvre alors un autre monde, un monde très loin du vacarme permanent de mes pensées limitatives. J’entends pour la première fois le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles dans un parc… Je recommence à apprécier la vie.  I'M POSSIBLE Aujourd’hui j’ai la pêche, je suis heureux… Je suis motivé à être aide-soignant et reprendre le pouvoir sur ma vie.

IMPOSSIBLE Je m’appelle Atisha, un jour, je suis sortie avec un de mes amis. Au début, tout allait bien, nous nous entendions à merveille, c’était mon ami, en mieux. Mais cela a vite déchanté, il est devenu de plus en plus agressif dans ses paroles. Je pensais que ça irait mieux et que ça s’arrangerait à force d’en parler, alors je restais. J’étais de plus en plus malheureuse et pourtant, le quitter me semblait impossible. PRISE DE CONSCIENCE Un jour, tout a dérapé. J’en avais assez de me sentir constamment rabaissée, et je me suis énervée contre lui. Sa réaction a été de me frapper. À ce moment, j’ai compris que je devais vraiment partir, mais j’avais peur de lui. PAROLE Durant cette période, deux amis m’ont invité à passer une semaine chez eux. Ils ne m’ont pas posé de questions, n’ont pas essayé de me faire la morale. Je me sentais en sécurité, comme dans une bulle, j’ai alors décidé de me confier. Cette semaine a été très libératrice pour moi. DÉFI Il me fallait maintenant revenir à la réalité et après cette semaine durant laquelle je me suis sentie revivre, était venu le moment de l’affronter. Ces comportements violents me faisaient toujours aussi peur, mais mes amis m’avaient donné le courage nécessaire pour le faire. I'M POSSIBLE Je lui ai alors donné rendez-vous dans un endroit assez fréquenté que pour qu’il ne puisse s’en prendre à moi. Le monde me rassurait. Je lui ai dit tout ce que je ressentais, je n’étais pas heureuse avec lui. Je ne lui ai pas laissé le temps de répondre, je me suis enfuie, de peur de sa réaction. Depuis, je ne l’ai plus jamais revue ni reparlé, et je suis enfin libre.